Japon 2020 : un marché de l’art sain et dynamique

20/02/2021 Par Artprice
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Face à un marché chinois aussi puissant que celui des Etats-Unis en termes de produit de ventes aux enchères, le Japon représente 2% seulement du volume d’affaires pour la vente d’œuvres d’art en Asie. Une petite part, certes, mais une place importante – la huitième mondiale après l’Italie et la Suisse – avec plus de 95 millions d’œuvres écoulées par des sociétés japonaises l’année dernière.

En temps de crise, le marché japonais est plus à l’abri que d’autres, tant il est très fluide et offre des œuvres abordables. Loin de dépendre du marché très haut de gamme, des oeuvres millionnaires, le Japon a finalement très bien résisté aux soubresauts imposés par la crise sanitaire : son résultat fléchit seulement de -14 % en 2020, lorsque le chiffre d’affaire de certains pays (dont les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France) a flanché de plus de -30%. Son nombre de transactions est par ailleurs stable, comparé aux fortes baisses observées dans bien d’autres pays.

Curieux et éclectiques, les grands collectionneurs japonais ont, depuis toujours, un goût affirmé pour les grands artistes impressionnistes et modernes occidentaux : Renoir, Chagall, Buffet et Munch sont parmi les artistes les plus recherchés et les plus cotés sur place. Le marché nippon à aussi ses propres “valetés sur place. Le marché nippon à aussi ses propres “valeurs sûres” : Hokusai, Foujita pour les modernes,Ayako ROKKAKU, Yayoi KUSAMA, Yoshitomo NARA pour les contemporains internationaux, Iwamoto MASAKAZU et Tatsuhiro IDE pour les stars plus locales.

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