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Marché de l'art

Sotheby's réalise la plus belle réussite de son histoire européenne aux ventes du 1er juillet

Sotheby’s a emporté son pari : faire de sa vente d’art contemporain du 1er juillet 2015 la plus belle réussite de son histoire européenne. La société de ventes américaine l’a largement emporté sur sa concurrente, avec un résultat de 209,6 m$ frais inclus, contre 150 m$ pour la même vacation thématique chez Christie’s le 30 juin.

Sotheby’s fait fort, certes, mais aurait pu faire beaucoup mieux sans ravaler un Francis Bacon majeur, issu de sa fameuse série des Papes, deux Warhol phares et le grand Peter Doig, Pelican. Ces quatre œuvres auraient ajouté 90 ou 100 millions de plus au résultat de la soirée.

Sotheby’s a donc essuyé plusieurs déconvenues, à commencer par la mévente de son lot phare - Study for a Pope I, de Francis BACON…

Un grand silence se fit dans la salle lorsque l’oeuvre phare de cette grande vacation ne parvint pas à atteindre les 39 m$ de son estimation basse. L’estimation était trop agressive pour ce portrait rouge et vert de 1961, déjà vendu aux enchères pour 10 m$ il y a 10 ans (chez Christie’s New York, le 8 novembre 2005). Une plus-value de 29 m$ paraissait donc beaucoup… même aux plus gros acheteurs de la planète . C’est ici peut-être la preuve que les prix de Bacon commencent à se stabiliser , mais en aucun cas le signe d’une désaffection pour l’artiste, qui a tout de même rapporté près de 27 m$ à Sotheby’s (23,9 m$ payés pour Self-portrait et 23 m$ pour Three studies for self-portrait).

Autres déconvenues importantes avec deux œuvres majeures d’Andy WARHOL, accumulant des billets sérigraphiés . Front And Back Dollar Bills et Two Dollar Bills (Back) auraient pu rapporter 40 m$ de plus à la maison de ventes… Andy Warhol n’en fut pas moins la star incontestée de cette vacation, grâce au Dieu dollars : Dollar signs et Dollar Sign se sont respectivement vendues 10,8 m$ et 7,3 m$ frais inclus, mais surtout, One Dollar Bill (Silver Certificate), grande toile de 1962, a changé de mains pour 32,8 m$ frais inclus, plantant le meilleur résultat de la soirée et enterrant de 4,5 m$ son estimation haute.

Pour conclure le triumvirat habituel de ces grands ventes, force est de constater que les prix de Jean-Michel BASQUIAT grimpent toujours . C’est ce dont témoigne la vente de Orange Sports Figure (1982) pour 8,8 m$ frais inclus. Cette même œuvre vaut 2,4 m$ de plus qu’il y a trois ans (vendue 6,4 m$ frais inclus, Sotheby’s Londres, le 15 février 2002). Au début des années 90', elle ne coutait que 66 000 $…

 

Publié le vendredi 17 juillet 2015 par La rédaction

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