Le Conseil d’Etat vient de rappeler que pour pour soumettre à l’impôt sur le revenu les sommes ou valeurs sorties du patrimoine social sans avoir été prélevées sur les bénéfices (Art.109-1-2° du CGI), l’administration doit établir qu’elles ont été mises à la disposition des associés, actionnaires ou porteurs de parts ou ont été appréhendées par eux. En revanche,la circonstance que le contribuable que l’administration entend imposer est le maître de l’affaire est sans incidence.
Dans le cas où des sommes ou valeurs sont sorties du patrimoine social sans avoir été prélevées sur les bénéfices, elles n’ont le caractère de revenus de capitaux mobiliers que lorsqu’elles sont mises à la disposition des associés, actionnaires ou porteurs de parts (Art. 109-1-2° du CGI).
Le critère retenu, lié à la personnalité du bénéficiaire de la distribution, est alors d’ordre juridiqueprécise la doctrine BOFIP-Impôts.