Conseillé par Walter Billet Avocats, la start-up franco-américaine Fuzzy Logic boucle une levée de fonds de 2,5 M€ auprès de deux fonds européens DeepTech : 42CAP, fonds allemand basé à Munich, et Karista (via le Paris Region Venture Fund).
Fuzzy Logic, start-up issue de l’écosystème français (Agoranov et Wilco), développe une plateforme logicielle « tout-en-un » qui simplifie grandement chaque étape de robotisation, de la conception de cellules robotiques aux reprogrammations quotidiennes dans l’usine par des opérateurs. Elle reproduit un environnement virtuel dans lequel le robot en action est contrôlable « à la volée » et aussi simplement qu’un jeu vidéo.
Primée et soutenue par Bpifrance ainsi que l’Union européenne, la société cumule plus de 600 000 euros d’aides publiques, à ce jour. Dans l’objectif de renforcer sa R&D et son équipe technique, en vue d’un déploiement de ses outils auprès de nouveaux clients en Europe, Fuzzy Logic boucle un tour d’amorçage de 2,5 millions d’euros en accueillant deux investisseurs à son capital : 42CAP et Karista – via le Paris Region Venture Fund.
Son ambition : déverrouiller la production flexible pour tout industriel, en faisant du robot un outil simple et utilisable pour l’opérateur.
La robotique au service des opérateurs
Sa plateforme suscite un fort intérêt auprès des grandes entreprises, notamment pour les applications avec des références multiples à programmer, ou exigeantes en termes de qualité.
Les produits Fuzzy Studio™ (application desktop) et Fuzzy RTOS™ (logiciel embarqué) permettent d’utiliser un robot industriel, quelle que soit sa marque, sans formation et sans programmation, du « no code ». Les « non » roboticiens s’approprient simplement la conception des cellules robotiques et les opérateurs de production élargissent leurs champs d’action : une solution logicielle plus claire et plus simple pour interagir avec les robots et écraser leur complexité. C’est la nouvelle norme pour une robotisation flexible.
Au-delà des utilisateurs actuels de robots industriels, Fuzzy Logic va permettre d’ouvrir un marché à ce jour embryonnaire, celui des petites et moyennes entreprises industrielles. En effet, la plateforme supprime les complexités de mise en œuvre d’un robot et la nécessité de compétences robotiques à disposition au cours de la vie du robot, deux obstacles jusqu’à ce jour souvent rédhibitoires pour les PME et ETI.
Ryan Lober et Antoine Hoarau, respectivement CEO et CTO, cofondateurs de Fuzzy Logic, déclarent :
« Nous aidons les industriels à gagner en compétitivité et en autonomie, en mettant les robots à leur service – et non l’inverse. Cette levée de fonds nous permet de renforcer nos équipes de R&D et déployer notre vision d’une robotique facile et flexible chez nos clients « Ambassadeurs » en Europe. »
Pour Fabien Billet, associé du cabinet Walter Billet Avocats, « Fuzzy Logic illustre très concrètement le potentiel de la DeepTech, en fournissant aux entreprises industrielles des applications innovantes leur permettant d’améliorer leur production. C’est notamment grâce à la puissance de ses outils et la pertinence de son approche qu’elle a pu séduire un investisseur étranger et un fonds régional français dès son tour d’amorçage. »
Walter Billet Avocats a conseillé Fuzzy Logic pour ce tour de table, avec une équipe composée de Fabien Billet, associé, Christophe Cussaguet et Miguel Goncalvez.
Autres conseils juridiques de l’opération :
Orsan Avocats représentait Karista, avec David Sebban, associé. Ypog accompagnait 42 Cap, avec Frederik Gärtner, associé, et Konstantin Haefner.