Fin du « verrou de bercy » pour les plus gros fraudeurs : l'AFEP invoque une QPC

03/07/2019 Par La rédaction
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Contestant l’assouplissement du « verrou de Bercy » issu de la loi relative à la lutte contre la fraude du 23 octobre 2018, l’Association française des entreprises privées (Afep), a demandé au Conseil d’Etat, de transmettre une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) au Conseil constitutionnel.

Le dispositif appelé "verrou de Bercy" codifié sous l’article L.228 du LPF encadre la poursuite pénale des auteurs d’infractions financières. Il prévoit que seule l’administration fiscale a la possibilité de déposer des plaintes pour fraude fiscale auprès du parquet, après autorisation d’une commission (la commission des infractions fiscales) composée pour l’essentiel de magistrats.

Autrement dit l’auteur d’une infraction fiscale ne pouvait être poursuivi que sur plainte de l’administration fiscale.

Seules les infractions fiscales définies par le code général des impôts étaient soumises à la procédure du « verrou de Bercy ».

La loi du 23 octobre 2018 relative à la lutte contre i du 23 octobre 2018 relative à la lutte contre la fraude a mis fin à ce monopole en obligeant l’administration fiscale à dénoncer au procureur de la République les faits de fraude fiscale les plus graves dont elle a connaissance.

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