Le marché de l'art en 2012

10/03/2013 Par La rédaction
3 min de lecture

Pour cette étude du marché de l’art mondial en 2012, Artprice s’est alliée à Artron, le leader de l’information sur le marché de l’art en Chine et au cœur de la grande Asie, afin d’offrir la vision la plus parfaite du marché de l’art aux enchères.

 

Depuis des années, Artprice s’est pleinement impliquée sur les données du marché de l’art asiatique et notamment de la grande Chine. Un élément capital échappait cependant à Artprice : l’analyse culturelle et sociologique de l’acteur majeur qu’est Art Market Monitor of Artron (AMMA) . Cette initiative de dialogue entre Est et Ouest permet d’aboutir cette année à une analyse des sensibilités culturelles jamais écrites sur le marché de l’art, désormais bipolaire.

En effet, nous analysons bien là un marché de l’art bipolaire, qui ne s’est construit ni à la même vitesse, ni sur le même terreau culturel, ni sur les mêmes standards en Chine et en Occident.

Certes, nous constatons un effet de globalisation , porté par la dématérialisation du marché de l’art et par le mode de vie nomade des collectionneurs. Certes, nous constatons aussi que d*es passerelles se sont construites entre l’Est et l’Ouest* et, que la création, l’offre et la demande s’entendent parfois sur les mêmes points.

Néanmoins, l’homogénéisation globale de l’offre artistique n’est pas vérifiée. Au contraire, le marché de l’art exacerbe les différences culturelles en reflétant les choix artistiques des uns et des autres. Les collectionneurs chinois n’achètent pas forcément un art occidental qu’ils trouvent trop éloigné de leurs codes culturels. Ils privilégient l’esthétique traditionnelle, la calligraphie ancienne et, depuis peu, les œuvres contemporaines à l’encre, dites expérimentales . En parallèle, les collectionneurs occidentaux achètent majoritairement des artistes qui parlent le même langage qu’eux, dont quelques asiatiques qui ont digéré l’histoire de l’art occidentale.

L’idée d’une globalisation du marché de l’art a donc ses limites . Elle est en tout cas trop précoce aujourd’hui pour que les lectorats occidentaux et chinois trouvent aisément leurs repères dans une analyse du marché de l’art mondial qui fusionnerait à tout prix les données de l’Est avec celles de l’Ouest du planisphère. Afin d’offrir à nos lectorats du monde entier une analyse claire et limpide, nous proposons donc cette année une introduction globale sur les résultats des ventes aux enchères d’œuvres d’art au cours de l’année 2012, suivie de deux chapitres distincts. Le premier se concentre exclusivement sur le marché de l’art en Occident et sur les chiffres d’Artprice, le second est réservé au marché de l’art en Chine et aux chiffres d’Artron.

Les échanges fertiles entre Artprice et Artron nous ont également conduits à nous interroger sur les points de rencontres, les divergences et les évolutions possibles d’une nouvelle géopolitique du marché de l’art au XXIème siècle.

  • Introduction

  • Chapitre I : Le marché de l’art en Occident par Artprice.com

  • Chapitre II : Le marché de l’art en Chine par Artron

  • Entre particularisme culturel et métissage

  • Un dialogue entre Est et Ouest

  • A propos d’Artprice.com

  • A propos d’AMMA, filiale du groupe Artron

 

Etude d'Artprice