L’immense photographe américain, amoureux de la faune, a été retrouvé mort le 19 avril 2020 dans le parc national de Camp Hero, à Montauk, à l’est de New York. Âgé de 82 ans et atteint de démence sénile, il avait disparu trois semaines plus tôt. « Il est mort où il a vécu : dans la nature », a souligné sa famille dans un communiqué.
La nature était en effet son repère. Les paysages et la vie animale africaine notamment. Peter BEARD commence la photographie animalière au Kenya et dans les parcs de l’Ouganda au début des années 60. Ses clichés mettent en lumière les horreurs liées au braconnage et à la réduction du territoire des animaux. Il photographie avec obsession les 30.000 éléphants mourants de faim dans le parc de Tsavo, les squelettes de zèbres, les hippopotames, les rhinocéros et les vautours. Des clichés publiés dans son premier livre, The End of the Game (1965), un ouvrage fondateur et un témoignage singulier avec des photographies augmentées de textes, dessins et documents.
« L’extrême beauté est l’extrême beauté » (Peter Beard)
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