Le 27 novembre dernier, la Cour de justice des communautés européennes (CJCE) a rendu un arrêt dans lequel elle a déclaré contraire à la liberté d’établissement, le régime d’intégration fiscal français.
« L’article 52 du traité CE (devenu, après modification, article 43 CE) doit être interprété en ce sens qu’il s’oppose à la législation d’un État membre en vertu de laquelle un régime d’imposition de groupe est accordé à une société mère résidente de cet État membre qui détient des filiales et des sous-filiales également résidentes dudit État, mais est exclu pour une telle société mère si ses sous-filiales résidentes sont détenues par l’intermédiaire d’une filiale résidente d’un autre État membre. »
La Cour a retenu une position plus sévère que l’avocat général Juliane Kokott dans le cadre de ses conclusions du 4 septebre 2008. Ces dernières étaient rédigées comme suit
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