Depuis une vingtaine d’années, ses reproductions de chefs-d’œuvre de l’art à l’aide de confiture, chocolat, confettis, diamants, ordures et autres étonnantes substances ne cessent de questionner la nature de la représentation et de fasciner les collectionneurs du monde entier.
Le parcours de Vik MUNIZ n’est pas sans rappeler certains récits de vies providentielles. Il s’avère aussi proche des scenarii véhiculés par les fameuses telenovelas brésiliennes .
Né en 1961 dans une famille très modeste de São Paulo, Vik Muniz n’est pas fait pour l’école. Mauvais élève, il a cependant un autre talent : le dessin. A l’âge de 14 ans, il gagne une bourse pour suivre des cours du soir de dessin, acquiert une solide formation académique et se découvre une fascination pour les chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art.
Passionné par l’optique, il étudie nombre d’ouvrages scientifiques sur la perception et la psychologie visuelle, entame ensuite une carrière dans la publicité, milieu ô combien centré sur le pouvoir des images et leur manipulation. Finalement, le hasard d’une stuation périlleuse met sa bonne étoile à l’épreuve. Témoin d’une bagarre, il reçoit un coup de couteau qui lui sera salutaire : grâce à la somme qu’il perçoit du coupable, il s’expatrie aux États-Unis.
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