Communiqué du 29 mai 2020
De la littérature enfantine aux figures historiques, des Modernistes Néerlandais aux personnages littéraires, peu d’artistes chinois ont autant la culture occidentale comme LIU Ye (1964). Enfants aux visages poupins ou héros de bande dessinée, son travail remixe des icônes internationalement connues de la culture contemporaine. Né deux ans avant le début de la Révolution Culturelle, il grandit dans une société entièrement réglée par l’État. Malgré le ban sur les livres occidentaux, Liu y est malgré tout introduit grâce à ceux que son père, par ailleurs auteur de livre pour enfants, a conservé en secret. Il consolide sa connaissance du monde occidental au cours de sa formation en Europe : après avoir terminé ses études d’art à Pékin, il débarque pour quatre ans à l’Universität der Künste de Berlin en 1990. Il reviendra, à Amsterdam cette fois, pour une résidence à la Rijksakademie huit ans plus tard. L’empreinte de ces séjours sur sa création est immédiate.
Peu d’œuvres de jeunesse passent sur le second marché, mais Der ausflug (outing), un grand format datant de ses années berlinoises (1992/1993) et vendu plus d’un million de dollars chez Poly Pékin en 2008, révèle le temps que l’artiste chinois a passé dans les riches muséeemps que l’artiste chinois a passé dans les riches musées de la capitale allemande.
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