Communiqué d’Artprice du 5 octobre 2010
Sous sa plume au vitriol, Vincent Noce, spécialiste international sur le marché de l’art qui n’en est pas à ses premiers faits d’armes (Christie’s vs Sotheby’s New York), en donne une lecture apocalyptique sous le titre Drouot, embrouilles en vase clos dans le journal français Libération. Ses quelques lignes donnent la mesure de l’abîme dans lequel est plongé l’Hôtel Drouot et plus globalement de l’indigence du marché de l’art en France, dont personne ne veut prendre le problème en mains. *Selon le département d’économétrie et d’études de marché d’Artprice, Drouot pour 2010 représente 46,5 % des transactions et 23 % de produit de vente du marché de l’art aux enchères en France
(cf "Drouot, au-delà du rapport qui accable, l’analyse d’Artprice sur l’effondrement de la France" [sept. 2010])
Drouot gangrené ? Trois documents confidentiels, dont Libération a pu se procurer copies, s’opposent sur le sujet, témoignant du désarroi du gouvernement*. Depuis que l’Office de lutte contre le trafic de biens culturels a fait irruption chez les manutentionnaires, c’est panique à bord. Tout le monde savait le vol habituel à Drouot.