Bansky et Damien Hirst, locomotives britanniques de l’art contemporain, ont bouleversé le monde des enchères, atteignant des points culminants en 2008. Ces phénomènes ont incarné les excès du marché avant la chute de Lehmans-Brothers. Que sont devenues ces signatures désormais plus discrètes ?
Bansky se maintient en toute discrétion
BANKSY est l’artiste anglais qui permis au Street Art de s’imposer comme l’un des nouveaux segments profitables du marché. Après la folle ascension de ses prix et deux adjudications millionnaires en 2008 (dont un record de 1,7 m$ chez Sotheby’s New York avec Keep it spotless, soit 1,87 m$ frais inclus), suivie d’une sévère correction (certaines œuvres voyaient leur prix divisé par deux, voire par trois), quelques signes indiquent un rétablissement du marché. Banksy est en effet revenu sur le devant de la scène londonienne avec des résultats emportés au-delà des espérances courant 2014. Parmi eux, les sculptures emportent la palme des enchères , notamment celle mettant sur piédesal un heureux accroc au shopping (Happy Shopper adjugée l’équivalent de 689 000 $, au double de l’estimation 831 000 $ frais inclus, Phillips, le 10 février), ainsi que la *cabine téléphonique Submerged Phone Boot, frappée au seuil du million de dollars (960 000 $, soit 1,1 m$ frais inclus, Phillips, le 15 octobre 2014).
...