Communiqué du 2 mai 207
La vision si audacieuse de Degas – cadrages photographiques et réalisme sans concession – l’a amené à renouveler l’art moderne et à s’ériger en figure majeure de l’impressionnisme, qualificatif auquel il préférait d’ailleurs nettement celui de « naturaliste » ou de « réaliste ».
De son vrai nom Hilaire Germain Edgar de Gas, il nait à Paris le 19 juillet 1834 et débute son apprentissage à l’Ecole des Beaux-Arts sous la direction d’un disciple d’Ingres, Lamothe. Degas poursuit sa formation au cours de voyages en Italie et en tant que copiste au Louvre, puis vient la rencontre déterminante avec l’Opéra : il peint L’Orchestre de l’Opéra vers 1870 (musée d’Orsay). C’est le début de ses sujets phares, les coulisses et les spectateurs, le monde du théâtre et les fameuses danseuses. C’est à l’une d’es spectateurs, le monde du théâtre et les fameuses danseuses. C’est à l’une d’entre elles, la Danseuse au repos (c. 1879), que l’on doit le record absolu de l’artiste, établi à 37 m$ Sotheby’s New York en novembre 2008. Cette œuvre avait été achetée à Londres neuf ans plus tôt, pour 9,2 m$ de moins. De son vivant, Degas connu la gloire et les prix exceptionnels, grâce aux danseuses toujours : le 10 décembre 1912 lors de la vente Rouart, Durand-Ruel acheta ses Danseuses à la barre (1876-1877) pour le compte du collectionneur américain H. O. Havemeyer pour 435 000 francs, une somme considérable à l’époque qui participa à la gloire de l’artiste (l’oeuvre est aujourd’hui au Metropolitan Museum de New York). Même à la fin de vie, lorsqu’il ne peut plus peintre, Degas poursuit son travail en sculptant des danseuses. A sa mort en 1917, on trouve dans son atelier 150 sculptures, dont de nombreuses ballerines.
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