2013, 2015, 2016, 2017, 2019… régulièrement, les enchérisseurs sont avertis de hausses, plus ou moins conséquentes, des frais acheteurs…
Le prix fixé lorsque le commissaire-priseur frappe le marteau n’est pas le prix définitif de l’œuvre. Les maisons de vente prélèvent des commissions dont une partie est à régler par l’acheteur qui a remporté l’enchère. Depuis leur mise en place de manière systématique depuis les années 1970, ces frais ne cessent d’augmenter.
Prenons par exemple cette superbe aquarelle de Paul CÉZANNE (1839-1906), représentant la Montagne Sainte-Victoire, et adjugée autour de 106 000$ en juin 2000. La maison de vente applique des frais acheteurs de 15 % à l’époque, ce qui porte donc le prix de l’œuvre à plus de 122 000$. Vingt ans plus tard , l’heureux adjudicataire de cette même aquarelle, martelée au même prix, devrait débourser en tout plus e ...