Le bilan du Marché de l’Art 2021 s’achève avec bonheur et brio et, j’espère, met fin à une tragédie historique par cette pandémie qui restera gravée à jamais dans l’histoire du monde moderne.
Les chiffres sont là. Le Marché de l’Art, plus que jamais, met en lumière, dans ce monde hygiénisé et normalisé, la singularité de l’artiste qui va s’inscrire dans un nouveau paradigme et se replacer au centre du Marché de l’Art.
Dans cette année maudite, avec la grande faucheuse que fut le COVID, le célèbre dictionnaire Collins, dans son unité lexicale mondiale, visant plus de 120 langues, a considéré que le mot « NFT » était le mot de l’année qui avait su transpercer le suaire lexical de la pandémie. C’est donc par ce mot, très controversé parce qu’il porte en lui les germes d’une révolution numérique qui impacte le Marché de l’Art comme jamais depuis cinq siècles, que je consacre cet édito 2021.
Pour bien comprendre l’impact histoique des NFT sur le monde de l’Art en 2021, il faut remonter à la Renaissance, pour accéder à un tel changement de paradigme. Nous n’avions jamais atteint un tel transfert de pouvoir entre les mains des artistes, car c’est bien grâce à l’imprimerie de Johannes Gutenberg que les artistes ont pu imprimer leurs premières éditions. Ce changement de paradigme a permis aux artistes, pour la première fois de leur histoire, de générer des revenus et de pouvoir contrôler eux-mêmes leur production dans leurs ateliers et fabriques. Nous vivons à nouveau un changement de paradigme du même niveau historique, aujourd’hui avec les NFT.
...