Une société a été assujettie au titre des années 1987 à 1989 à des cotisations supplémentaires de taxe professionnelle à raison de l’établissement qu’elle exploite dans une commune.
Cet assujettissement supplémentaire procédait de la réintégration dans les bases d’imposition de la société de la valeur locative dun bâtiment industriel construit en vue daccueillir les activités de fabrication accomplies dans dautres locaux dont elle craignait dêtre expropriée et qui bien quachevé dès la fin de lannée 1979, est demeuré inutilisé jusquen 1990.
La Cour administrative dappel de Paris, saisie par la société a dans un arrêt en date du 2 mars 2000 jugé que ladministration avait à bon droit inclus la valeur locative de ce bâtiment industriel dans les bases de la taxe professionnelle due par la société en se fondant sur la double circonstance quau terme des périodes de références, ledit bâtiment était à la libre disposition de la société et matériellement ulement utilisable pour lusage auquel celle-ci le destinait.
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