Une mission « flash » mise en place par l'Assemblée nationale a débouché mardi sur le constat partagé de l'existence de profits « exceptionnels » réalisés par certaines entreprises en temps de crise, mais avec des pistes divergentes pour les mettre à contribution.
Les deux co-rapporteurs de cette mission, David Amiel (Renaissance) et Manuel Bompard (LFI), ont présenté leurs préconisations devant la commission des Finances à l'issue d'un cycle d'auditions : celle d'un soutien au dispositif en gestation au niveau européen pour le premier, contre celle d'une taxation nationale pour le second.
Dépassant les querelles sémantiques autour du terme « superprofits », les deux co-rapporteurs sont convenus qu'il y avait bien des « profits exceptionnels » réalisés à la faveur de l'explosion des prix de l'énergie par les entreprises pétrolières, gazières et du transport maritime, &agrve; l'heure où les pouvoirs publics cherchent des ressources pour protéger le pouvoir d'achat en berne des consommateurs.
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