Suivant les
conclusions de son avocat général Melchior Wathelet
, la CJUE vient de juger que les modalités d’application de l’agrément prévu par l’article 210 B du CGI, en cas de fusion ou d’apport d’actifs à une société étrangère, n’étaient pas compatibles, avec l’article 11 de la
Directive fusion du 23 juillet 1989 (90/434),
et avec
l’article 49 du TFUE (liberté d’établissement).
Pour mémoire et en application des dispositions de l’article 210 C du CGI , les apports faits à une société étrangère par une société française peuvent bénéficier du régime le régime de faveur des fusions sous réserve de l’obtention d’un agrément préalable, qui est délivré selon ...