Expatriés : la perte de l’avantage Scellier constitue une véritable double peine fiscale

05/06/2014 Par La rédaction
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Proposition de loi du député des Français d’Amérique du Nord, Frédéric Lefebvre visant à apprécier la condition de domiciliation fiscale du dispositif « Scellier » à la date d’acquisition du bien.

La réduction d’impôt sur le revenu Scellier s’applique aux contribuables, personnes physiques, fiscalement domiciliés en France au sens de l’article 4 B du CGI.

La circonstance que le contribuable qui bénéficié de la réduction d’impôt transfère son domicile fiscal hors de France au cours de la période de l’engagement de location (initiale ou prorogée) n’est pas de nature à entraîner la remise en cause de l’avantage fiscal obtenu jusqu’à la date de ce transfert.

Cela étant , l’administration fiscale précise que « pendant les périodes d’imposition au cours desquelles le contribuable n’est pas considéré comme fiscalement domicilié en France au sens de l’article 4 B du CGI, la réduction d’impôt ne peut être imputé et ne peut faire l’objet d’aucune imputation ultérieure .

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