Dans le cadre d’un communiqué publié ce jour, la FNAIM a dénoncé la distorsion de concurrence qui pourrait être instaurée, dans le cadre du projet de loi pour une République numérique, entre les plateformes communautaires de location de courts séjours et les professionnels de la location de vacances quant à la collecte de la taxe de séjour.
«Depuis des décennies, les agents immobiliers FNAIM spécialisés dans la location de meublés touristiques collectent la taxe de séjour au nom des propriétaires, contribuant ainsi au dynamisme de nombreuses communes de France. En 2015, ce sont ainsi plus de 10 millions d’euros qui ont été collectés grâce à eux à travers les 50 000 biens qu’ils gèrent et les quelque 512 000 familles hébergées.
Les plateformes Internet, au contraire, n’ont pas l’obligation de collecter la taxe de séjour et les loueurs qui passent par elles respectent rarement l’obligation de l’acquitter. Les amendements présentés ces derniers jours au projet de loi pour une République numérique en cours d’examen au Sénat, ne règlent pas cette in&eacut;galité de traitement. Si un pas semble être fait vers plus de transparence en termes d’enregistrement et de déclaration, la collecte reste facultative.
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