Seuil de taxation des plus-values mobilières des particuliers : l’histoire d’une peau de chagri. A l’époque des jours heureux : Jusqu’en 2010, les plus-values de cession de valeurs mobilières , droits sociaux et titres assimilés réalisées par les particuliers résidant fiscalement en France étaient imposables à l’impôt sur le revenu au taux forfaitaire de 18 % (articles 150-0 A à 150-0 F du CGI) et aux prélèvements sociaux au taux global de 12,1 % , se décomposant en 8,2 % de CSG, 0,5 % de CRDS, 2 % de prélèvement sur les revenus du capital, 0,3 % de contribution à la CNSA et 1,1 % de contribution au financement du RSA.
Ce qui donnait une imposition au taux global de 30,1%
Elles étaient toutefois exonérées dès lors que leur montant annuel n’excédait pas un seuil, fixé à 25.730 € pour 2009 et les prélèvements sociaux n’étaient pas dus.
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La loi de Financement de la sécurité sociale (Art. 16) a modiié cette situation. En effet, ...