Les sages du Conseil Constitutionnel viennent d’être saisis dans le cadre d’un contentieux opposant un contribuable à l’administration fiscal relatif à une imposition au titre des plus-values mobilières des particuliers. Au titre de la QPC est invoquée la garantie des droits énoncée par l’article 16 de la DDHC qui consacre, notamment l’interdiction non justifiée des lois rétroactives.
Rappel des faits
M.X actionnaire de la SAS B qu’il a créée en 2001, a signé le
10 janvier 2011
un compromis de vente relatif à la cession de la totalité de ses parts.
La vente a été finalisée le 16 mai 2012
, donnant lieu à une plus-value de cession de 862 572 €, taxée au taux forfaitaire de 19 %.
M.X et Mme Y ont sollicité par voie de réclamation la décharge de cette imposition ou à tout le moins l’application de l’abattement d’un tiers.
Cette réclamation ayant été rejetée, ils ont saisi le TA d’Orléans et ont présenté une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) dirigée contre l’article 150-0 D bis dans sa version issue de l’article 80 de la loi de finances pour 20121.