Les députés ont adopté plusieurs amendements au PLF2020 visant à élargir la portée de l’article 3, en faisant rentrer dans son périmètre les dirigeants des entreprises dont le siège est situé en France et qui y réalisent un chiffre d’affaires annuel supérieur à 250 M€, contre 1 Md€ dans la version actuelle projet de loi.
L’article 3 du PLF2020 traduit les annonces du ministre de l’économie et des finances le 27 janvier 2019, puisqu’il précise, pour les dirigeants d’entreprises dont le siège social se trouve en France et dont le chiffre d’affaires est supérieur à 1 Md€, la portée du critère professionnel posé à l’article 4 B du CGI pour définir la notion de domicile fiscal, et ce, quelle que soit la nationalité du dirigeant.
Invité de « Questions Politiques » (France-Inter) le 27 janvier dernier, Bruno Le Maire, avait précisé « la justice c’est de s’assurer que tous les chefs des grandes entreprises françaises paient bien leurs impôts en France. Quand on est PDG d’un entreprise dont le siège social est en France, on paie ses impôts en France ».
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